MARIEMBOURG VILLE
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site en construction
sites et monuments
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La place Marie de Hongrie est la place centrale de la vieille ville, d'où rayonnent les huit rues qui formaient la ville fortifiée. La place est bordée de nombreuses maisons du xviie siècle. Sur la place plantée de tilleuls plus que centenaires se trouve le puits de la forteresse, sa fontaine et sa pompe.
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L’église royale Sainte-Madeleine, construite en moellons calcaire et ardoise, de 1542, de style Renaissance, remaniée au xviie siècle. Le porche est surmonté des armoiries de Marie de Hongrie (1542). Elle obtint le titre d'église royale après que Louis XIV assista à un office en 1692. Sa tour et sa façade ont été reconstruites en 1682 comme l'indique le chronogramme suivant : sanCta MagDaLena pro nobIs Vt tVtrIX eXora (sainte Madeleine, notre protectrice, interviens en notre faveur). Elle contient plusieurs pierres tombales des 16e et 17e siècles, dont deux assez remarquables : celle de Jenne de la Cressonnière, décédée en 1584, épouse de Jacques de Bryas, gouverneur de la ville, et celle de Donat Arbano, un militaire originaire du royaume de Naples, décédé en 161712.
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Une stèle, à la rue de France, près de la Grand-place, rappelle la "glorieuse" défense de la forteresse assiégée en 1815 par les Prussiens.
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Au chevet de l'église, le monument à Léopold Roger, pilote, qui a réalisé le 3 avril 1925 la 1re liaison aérienne Belgique-Congo en huit étapes et 50 jours13...
La stèle Léopold Roger à Mariembourg.
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La chapelle dédiée à Notre-Dame de la Brouffe dans le cimetière de Mariembourg
La chapelle Notre-Dame de la Brouffe.
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La villa Malter, construite en 1934 par Marcel Leborgne, au 48 de la rue Reine Astrid
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Dates repères de l’histoire de Mariembourg
En 1549, Charles-Quint, et sa cour, visite la place forte gouvernée par Philibert de Martigny. On y construit une église sous le patronage de sainte Marie-Madelaine (qui sera consacrée en 1584). C'est la 1re période espagnole.
Henri II, roi de France, s’empare en 1554 de la place qui devient française sous le nom d'Henribourg. Elle le restera cinq ans. Ce sera la 1re période française.
En effet, suite au traité de Cateau-Cambrésis de 1559, la place est rétrocédée aux Pays-Bas espagnols. Les Bryas sont nommés gouverneurs héréditaires.
On construit une chapelle dédiée à N-D de la Brouffe en 1616; une statue de la Vierge, sculptée par Tonon, de Dinant, y prend place; treize ans plus tard, un couvent accueille des religieuses sépulchrines.
Le Traité des Pyrénées (1659) rend Mariembourg à la France: c'est la seconde période française qui s'étendra jusqu'en 1815. Mariembourg, comme Philippeville, sont des enclaves françaises en territoire des Pays-Bas espagnols.9
Vauban fait démolir les murailles en 1674 et construit une nouvelle enceinte. Au retour du siège de Namur, en 1692, Louis XIV séjourne dans la forteresse.
1789 : Darche, maître de forge de Tromcourt, est délégué aux États Généraux. Mariembourg s'appelle désormais Avant-Poste national. L’église et le couvent sont pillés et partiellement détruits en 1791, les Sépulchrines chassées en 1796.
En 1814, les Cosaques occupent la place forte. L'année suivante, après Waterloo, Napoléon passe à Mariembourg tandis que du 24 juin au 9 juillet 1815, les Prussiens, commandés par Auguste de Prusse, assiègent la ville.
Le 2e traité de Paris donne la ville au Royaume de Hollande. C'est la période de l'Amalgame.
Guillaume Ier, roi de Hollande, visite Mariembourg en 1816 et fait remettre en état la forteresse. Ouverture d’une deuxième porte.
En septembre 1830, la Révolution belge chasse les Hollandais. Création d'une École régimentaire.
Un incident local aura un retentissement national : un petit matin de 1848, une sentinelle tire sur les baudets de marchandes de beurre d'Olloy, qu’elle avait pris pour des assaillants pro-Français : c'est "l'affaire des bourriques". La sentinelle voyant des lumières au loin, demande qui va là. Les voyageuses répondent "Les marchandes de beurre d'Olloy" mais le soldat comprend "Nous n'avons pas peur du Roi". Le soldat sonne alors l'alarme mais seul un âne est blessé à la queue. Les Mariembourgeois sont depuis lors surnommés "Les coupeus d'queuwes" (du wallon qui signifie en français " les coupeurs de queues").
On démantèle la forteresse de 1853 à 1855.
Le chemin de fer de l'Entre-Sambre-et-Meuse — qui relie Charleroi à Vireux-Molhain, en France — atteint la ville en 1854.
Érection de la pompe sur le puits de la place forte (1863). L’ancien couvent des Sépulchrines fait place à l’hôtel de ville en 1885.
En août 1914, les troupes allemandes tuent 4 civils et incendient 95 maisons lors de la prise de la ville.
En 1937, la ville élève un monument à un enfant du pays, Léopold Roger, qui en 1925 a réalisé comme pilote la première liaison Belgique-Congo.
À la Libération — le 3 septembre 1944 — des bombardements alliés importants détruisent la ville.
En 1961, suite à d'importantes inondations, la ville reçoit la visite du roi Baudouin et de la reine Fabiola.
La fusion des communes, au 1er janvier 1977, incorpore Mariembourg à l’entité de Couvin


La création de la ville fortifiée s'inscrit au cours des xve et xvie siècles dans une période d'affrontement entre le royaume de France et les ducs de Bourgogne qui se prolonge lorsque les territoires bourguignons passent à la maison de Habsbourg à la fin du xve siècle suite au mariage de Marie de Bourgogne, fille de Charles le Téméraire, duc de Bourgogne avec Maximilien Ier de la maison de Habsbourg. À cette même époque, la guerre de Succession de Bourgogne à la fin du xve siècle a entrainé la perte de la Picardie pour les Pays-Bas bourguignons avec un déplacement de la frontière vers le nord à la frontière avec l'Artois resté bourguignon.
Mais c'est surtout l'invention puis la démocratisation de l'artillerie au xve siècle ayant rendu caduque les fortifications médiévales qui va pousser ces deux puissances au cours du xvie siècle à réaliser de nombreuses fortifications le long de leur frontière commune.
construction en 1548
d ou les chiffres sur l horloge
église Sancta Magdalena pro nobis.
1642 visite et messe avec Louis Xiv.
Devant au dessus de la porte se trouve l'armoire de Marie d'Autriche sœur charlequin de vue marie de Hongrie quand elle s'est Mariée avec le Roi de Hongrie.



